lundi 31 mai 2010

Pas envie de penser au BAC, ça me semble encore tellement loin... alors que, 17 jours, c'est quand même pas beaucoup, haha.
Et les évaluations expérimentales, on pourrait presque compter les heures qui m'en séparent (mais qu'est ce que je fous là, moi, vraiment?)

Moi, je pense juste au bal. Comment jvais m'habiller, quel vernis pour aller avec la robe, quelle paire de chaussures, quel sac, une paire de ballerines pour l'after? comment me préparer en 1h maximum? (passionnant, n'est ce pas? xD)
Et puis, le concert, le lendemain, tant qu'à faire. Autant de question niveau organisation.

Mais, dans le fond.. j'ai toujours aucune envie d'y aller. Ca ne me dit rien, rien du tout. J'ai juste envie d'une soirée posée, de préférence après le bac, ha ha, histoire de bien pouvoir en profiter.

Et je veux des vacances, des vraies vacances, qui commencent un peu à s'organiser, même si c'est pas tellement comme ça que je les aurait voulu..

. fin du bac le 24 juin
. fête le 25 juin
. sortie à la plage le 26 juin (ha ha)
. apéro géant à Amiens =P
. fête le 10 juillet
. WE à Paris
. sorties tous les samedi soirs *siffle*
. WE à Londres?

...

samedi 29 mai 2010

Inspiration

J'aime pleurer derrière mes sunglass au jardin du luxembourg le dimanche après-midi. Une boîte de macarons Ladurée sur les genoux (qui, soit dit en passant, m'aura coûtée une fortune) et un verre de thé glacé à siroter à la paille, à la main. Regardant, ça et là, les gens passer, les petites familles bien heureuses, quand moi je suis plus que jamais seule.

IL est partit il y a un mois déjà, avec sa maîtresse, sa secrétaire, bref, ma meilleure amie. Celle-là même que je lui avait recommander
«Embauche là, elle est vraiment douée dans son travail.. et puis, elle a vraiment besoin de retrouver un travail..» Vraiment douée, c'est peu dire.. elle est vite montée en grade, vraiment vite. Un mois plus tard, il me quittait. J'ai eu le droit à tout «Ce n'est pas de ta faute chérie, c'est moi, j'ai tout raté.», «Tu mérites mieux que moi, je suis sûre que tu trouveras vite celui qu'il te faut, celui qui sera vraiment fait pour toi.», sans oublier le «Je pars avec elle, je préfère de le dire maintenant, plutôt que tu l'apprenne plus tard, par quelqu'un d'autre. Mais ne lui en veux pas, tout est de ma faute.». Pas un mot, pas une larme. Il est partis sans que je ne lui adresse un mot, il n'a eu droit qu'à ce regard, d'abord vague, perdu, ne comprenant pas «Quoi? Pourquoi? Comment? Je ne comprend pas, une blague de mauvais goût?», peu à peu teinté de haine, de rage. Mieux faut cela que céder à la tristesse, à la passion. Je n'ai pas déserrer les lèvres, j'ai retenu mes larmes, j'ai serré les points. Il est partis, a claqué la porte derrière lui, j'ai entendu son Vespa quitter l'allée, elle était là, en bas, pendant tout ce temps, attendant impatiemment qu'il revienne pour l'emmener en week end à Londres. C'est moi, MOI, qu'il devait y emmener, pas elle, PAS ELLE. Je me suis effondrée sur le plancher..

Les dimanches après-midi au jardin du Luxembourg, c'était nous, ensemble et heureux, remontant les diverses allées en riant, fou amoureux. Nous refesions le monde, des projets à deux, notre appartement à peine acheté.. Quelles couleurs pour le salon? Un lit à baldaquin ou non? Un bureau ou une chambre d'amis? Je croyais naïvement que ces dimanches, ces instants de bonheur clôturant une dure semaine, je croyais qu'ils seraient sans fin. Notre habitude, je ne croyais pas qu'un jour, un jour si proche, je serais seule un dimanche après-midi, au jardin du Luxembourg.

Allongée sur le plancher, j'ai cru verser toutes les larmes de mon corps, ne voyant pas les heures, ni les jours passer. J'ai laisser le téléphone sonner, mon portable vibrer et le courrier s'entasser. Je ne pensais qu' à lui, ses derniers mots, associés à mes souvenirs, nos souvenirs. Tout cela n'avait aucun sens. Il aurait pu franchir le seuil de l'appartement d'une seconde à l'autre, me dire que tout ceci n'était qu'un rêve. Et je l'aurait cru. Mais il n'est pas revenu. J'ai cru me laisser mourir de faim et de soif. J'ai cru qu'on me retrouverais dans quelques semaines, morte déshydratée, allongée sur le plancher, dans cette position de chien d'arrêt que je ne pouvais me décider à quitter. Ma messagerie à finie par être saturée et a commencé à débiter, un à un, tous mes messages manqués. Des amis, qui s'inquiéter de ne pas avoir de mes nouvelles, mais peut-être que j'étais partie en week end pour me changer les idées, des surtout, n'hésites pas à passer à la maison, ou à téléphoner si tu as besoin de parler, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, mon patron, qui souhaiter me voir dans son bureau au plus tôt -il ne manquerait plus que je me fasse virer, tiens-, des faux numéros, ma mère -au courant de rien- qui nous inviter à manger chez elle samedi prochain (et les larmes qui repartent, de plus belle), et puis, elle, la maîtresse à la voix sirupeuse, dégoulinant de la mièvrerie des premiers jours du bonheur partagé sans plus avoir à se cacher, elle qui avait osé me laisser un message
«Je suis vraiment désolée Choue -pouah, que plus jamais on ne m'appelle ainsi-, rien n'était prémédité, je n'aurais jamais cru.. j'espère que tu me pardonneras un jour mais.. on ne peut pas contrôler ses sentiments, et je l'aime tellement.. blablabla»

Lui et moi, c'était du sérieux. On allait fêter nos 4 ans de relation, dont 3 ans de vie commune. On venait d'investir, ensemble, dans un appartement. Il disait à ses potes qu'il était prêt, prêt à demander ma main, prêt à se fiancer. Il leur disait qu'il était sûr, que c'était moi la bonne. On serait ensemble jusqu'à ce que la mort nous sépare. On aurait des enfants. Une maison à la campagne. Pour deux handicapés sentimentales comme nous, je trouvais qu'on s'en sortait plutôt bien. Enfin, je croyais, mais la suite de l'histoire m'a bien montré que j'avais tord..

Alors, j'ai décidé qu'elle n'en valait pas la peine, qu'ils n'en valaient pas la peine. Je me suis levée -difficilement- et j'ai repris ma vie en main. Les amis, les sorties, je suis allée chez ma mère. Je ne les ai plus revu, je n'ai plus versé une seule larmes pour eux, en dehors de ces moments privilégiés, cachée derrière mes lunettes, sirotant mon thé, grignotant mes macarons. Ils ont tout Paris pour eux, ils ont tout le monde pour eux. Tout sauf le jardin du Luxembourg. C'était lui, et c'était moi, notre première rencontre, nos balades entre amoureux. Maintenant ce n'est plus que moi, aigrie par ces souvenirs, juste le temps d'un après-midi, en dehors du temps et de l'espace. Seule, plus que jamais. J'aime pleurer derrière mes sunglasse au jardin du Luxembourg le dimanche après-midi.

dimanche 16 mai 2010

Vous savez combien ça coûte une Fiat 500 vous? 11 400€ Et moi, même en dépensant toutes, mais absolument toutes, mes économies: j'ai pas cette somme. And that's killing me.

(Et puis, certaines personnes, aussi, qui me prennent vraiment pour une conne, qu'est-ce que c'est bien de pouvoir compter sur toi!, et moi, quand j'ai besoin de vous, vous êtes où?)

Et j'ai envie de Kazantip! Vraiment mais.. "Papa, Maman, je pars en vacances, c'est un festival de musique qui dure 5 semaines, et c'est même pas cher tu sais, enfin.. c'est dans une fake République en Ukraine, aussi." ha ha

Bref. Je veux juste des fuking vraies vacances. De la débauche. Du see, sex and sun. Du rock'n'roll sur la plage. De la vie.

jeudi 13 mai 2010

J'ai envie, j'ai BESOIN d'avoir de leurs nouvelles. Je sais pas pourquoi, je sais pas comment, peut-être juste parce que j'ai enfin osé aller à la pêche à SES nouvelles, trop tard peut-être, mais, que c'est dur quand même, quand on ne s'est pas parlé depuis si longtemps, même si c'était tellement facile à l'époque, 1 mois, 3 jours, 6 mois, ça ne faisait aucune différence.. maintenant, je surveille ma boite mail toutes les 5 min, ha ha, it sucks.
Je sais pas comment dire, c'est juste, si il y a bien des personnes, qui, quel que soit le moment, l'humeur, le temps, ont cette capacité à me donner le sourire, à me remotiver, par leur simple présence, et ba, c'est juste ces deux personnes. Et que forcément, je peux m'estimer heureuse -mais vraiment- si j'arrive à les voir 5 minutes tous les 3 mois. Ha ha.

Et puis, je sais pas quoi faire, j'ai mal à la tête, trop d'ordinateur peut-être. Et puis ces musiques, qui tournent, tournent, et tournent encore dans ma tête. J'ai l'impression que ça me ronge de l'intérieur.

Je suis vraiment d'humeur à rien là.

lundi 10 mai 2010

Plus tard, je serais danseuse, ou chanteuse, artiste en tout cas. Ou professeur des écoles, pourquoi pas prof d'histoire en collège. Peut-être bien styliste, travailler dans la mode, c'est un métier artistique en plus. Finalement, je préfèrerais être présidente de la République.. nan, enfaite, je veux travailler au ministère des affaires étrangères, et, un jour, je serais nommée diplomate. Pourquoi ne pas se contenter d'un mariage avec un milliardaire.

Je préférais juste mes rêves, finalement, je crois. C'était tellement plus facile avant. Pourquoi on ne peux plus hésiter? Pourquoi devoir se décider?

"Moi quand j'serais grande j'serais poupée gonflable, pour des millions à se branler sur mon âme sur la toile.."

Et pourquoi pas partir loin, à l'étranger, s'éxiler? Découvrire de nouveaux horizons? Londres. New York. Seattle. Los Angeles. Montréal. Ou juste Paris?

Pourquoi c'est pas si simple la vie?

Moi je veux être chirurgienne au Seattle Grace Hospital. Et en même temps je veux rentrer dans une sororité. Et renconter Damon. Je veux vivre dans une série TV, avec un script, des dialogues, rien à choisir, juste suivre la voie toute tracée.
Je suis lasse de choisir, de toujours prévoir le futur, attend, pense à ce qui t'attend demain. Et on vis quand? Plus tard? Jamais peut-être.

Je n'ai plus envie de ça. J'ai envie de vivre, de danser, de fêter tout et n'importe quoi, de profiter de ma vie.
Je veux partir pendant les vacances, quelque part, peu m'importe, juste partir.

Vivement la fin du lycée. le BAC passé -en poche-.
Après.. vie dissolue?

vendredi 7 mai 2010

. Permis: fait \o/
Comme quoi, j'avais pas autant de raisons de stresser.. ça s'est bien passé, même vraiment bien passé.. (contrairement, à mon heure de conduite du matin, ha ha)

.Saez: j'ai l'impression de mourir à chaque fois que je pense que demain soir, je pourrais être à son concert à Lille. Fuck la vie!

. BAC: ça va le faire, on y croit, on y croit! (et APB, même combat, on y croit!)

. Lycée: ça craint tellement en ce moment, l'ambiance, les histoires, toussa.. on est pas en zone ZEP pourtant! (dédicace à la prof de philo =P)

(et puis, vivement les vacances -même si elles ne s'annoncent pas aussi passionnantes que je l'aurais espéré- parce que, j'en ai assez de cette routine)