lundi 26 avril 2010

Je pensais plus revenir, juste mettre un "go away, there is nothing to see", ou même pas, j'avais perdu mes codes.
Je pensais que ça me servirait plus à rien. Ecrire, à quoi bon? Je pensais que ça me servirait plus à rien. De toute façon j'écris mal, et, à quoi bon mettre des mots sur des maux? Juste comme ça, vider son sac une fois de temps en temps. Essayer d'écrire, encore. Ou avoir envie d'écrire mais rien à dire.
Mais voilà.
Je suis morte de peur. Demain: le permis. Je veux mourir. Je veux pas le ratter. Plutôt mourir que de le ratter. De toute façon je l'aurais pas, ou je l'aurais peut-être, ou pas, et ça tourne dans ma tête, et ça déferle sur moi par vagues de stress, pétrifiée. Respire, pense à autre chose, ça va aller.
J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur.
Après, ça iras mieux, respire.
Le Bac, APB, les vacances..?
Tu liras, des classiques, que des classiques. Une liste déjà toute faite. Plus envie de penser à rien. S'amuser? La vie dissolue rêver? Perdue d'avance. Plus envie, ou quelque chose comme ça. Juste m'enfermer avec ma pile de bouquin, rêvasser, comme d'habitude, ou pas. Mais projette toi loin, loin de tout ça, quand tout seras passé, terminé, classé. Tout iras mieux, tout iras bien.

J'étais heureuse avant, ou pas malheureuse au moins. Et j'aimais bien, être heureuse. Ne jamais s'y habituer, ça ne dure jamais. Maintenant j'ai peur, peur à en être malade, peur à en pleurer, peur à n'en plus dormir. Essaie juste de garder la tête hors de l'eau.